
Il m’a baisée à Bordeaux, comme une traînée dans une ruelle sombre
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J’étais venue pour un week-end calme. Je suis repartie défoncée.
Je voulais visiter Bordeaux. Flâner sur les quais, boire un bon verre, manger proprement…
Mais c’est dans une ruelle du vieux centre que j’ai fini : la joue contre la pierre, les cuisses ouvertes, et sa queue en moi.
C’est comme si toute l’élégance de la ville avait masqué ce que j’étais vraiment venue chercher : une baise brute, animale, sans prénom ni politesse.
Je crois que ça a commencé bien avant qu’il me touche.
Depuis quelques mois déjà, je me chauffais seule à des appels de téléphone rose soumise, des voix d’hommes qui me disaient quoi faire dans le noir, sans me connaître.
Ça me faisait mouiller, gémir, me préparer à ça : être prise, utilisée, oubliée.
Et ce soir-là, Bordeaux m’a servie.
Il m’a collée contre un mur, entre deux vélos
On s’était croisés dans un bar. Une terrasse minuscule, un blanc bien sec, une robe trop fendue.
Lui, accoudé au zinc. Le regard qui ne posait pas de questions.
Il m’a dit :
— Viens, on sort.
Pas une phrase de plus. Je l’ai suivi. Sans culotte.
Dans une ruelle, il m’a poussée contre le mur. M’a levé une jambe. Et il m’a pénétrée. D’un coup.
Je me suis mordue la langue pour ne pas hurler.
Sa main sur ma bouche. Sa queue en moi. Mes seins à l’air. Et ce putain de mur bordelais contre ma joue.
J’étais baisée. Sauvagement. Et j’adorais ça.
Il me baisait comme si j’étais pas de là
Il allait vite. Fort. Il me tenait. Me pilonnait.
Mes talons glissaient sur les pavés. Ma robe se déchirait.
Mais moi, j’étais ailleurs. Déjà venue.
— Tu viens d’où ?
— Paris…
— J’vais t’apprendre comment on baise à Bordeaux.
Et il me l’a appris.
Chaque coup de rein, c’était un ordre. Chaque râle, une punition.
Et chaque seconde, un orgasme qui montait.
Il finit en moi, puis me laisse là. Vidée. Trempée. Heureuse.
Je suis venue contre sa bite. En hurlant son prénom.
Il m’a tenu plus fort. A fini en moi. A grogné.
Puis s’est retiré. S’est recoiffé. Et m’a regardée.
— Bienvenue à Bordeaux. T’es bonne. Reviens quand tu veux.
Il est parti. Moi, je suis restée là. Débraillée. Ruisselante.
Et complètement vivante.